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Le numérique au service de la biodiversité

 

Dans le débat actuel sur les effets positifs ou négatifs des technologies numériques au regard des objectifs climatiques, on porte souvent à leur crédit leur apport au pilotage de la transition énergétique. Pilotage des outils de production et de transport, monitoring des consommations, pour limiter les pointes, et profiter des effets de foisonnement : ces avantages sont documentés et largement débattus.

 

On évoque beaucoup plus rarement les nombreux services que le numérique apporte ou pourrait apporter à la biodiversité, autre enjeu environnemental majeur.

 

Préserver la biodiversité demande d’engager plusieurs démarches complémentaires et nécessaires : protection, réhabilitation, compensation… Sur chacune d’entre elles, le numérique a un rôle à jouer.

 

Examinons ensemble les apports concrets du numérique à la préservation de la biodiversité.

 

1) Développer la connaissance

 

Pour protéger la biodiversité, il faut la connaître, c’est-à-dire répertorier les espèces, faire l’inventaire des écosystèmes, comprendre le fonctionnement de la faune et de la flore. Sur ces fonctions d’inventaire et d’analyse, les capacités de collecte, de stockage et de traitement des données apportées par le numérique peuvent être déterminantes. 

 

Par exemple de la technologie LIDAR pour la connaissance des milieux forestiers.

La compréhension de ces écosystèmes nécessite de mesurer leur structure, et de les modéliser dans l’espace et le temps : répartition du matériel végétal depuis la canopée jusqu’au sol, interfaces sol/plantes/atmosphère. Hier, un tel recensement était impossible. Aujourd’hui, les technologies LIDAR le permettent et fournissent les données indispensables à l’action.

 

2) Mesurer l’efficacité

 

Une fois les actions mises en œuvre, la mesure de leur efficacité est essentielle pour procéder à des ajustements et éventuellement réorienter les politiques. Là encore, les outils numériques s’avèrent précieux et assurent une meilleure réactivité. Citons notamment :

 

  • Les capteurs de suivi de la performance écologique des terres agricoles
  • Les capteurs pour la mesure de la qualité de l’eau
  • La surveillance des mers et la cartographie des océans : le MIT a ainsi développé un modèle d’apprentissage automatique capable de cartographier et d’analyser l’état des zones marines en fonction de leur concentration en phytoplancton

 

3) Favoriser la collaboration

 

Le numérique constitue aussi un puissant moyen de fédérer les énergies et de mobiliser les attentions. Nous voyons notamment se multiplier les applications collaboratives qui permettent de recenser, mesurer et engager largement.

 

SAGE, le programme de l’ONG The Nature Conservancy, propose ainsi au grand public de participer au recensement des oiseaux migrateurs à travers une application : ebird. De même en France, le Muséum d’Histoire Naturelle et l’Office pour les Insectes et leur Environnement offrent de participer au recensement des insectes pollinisateurs.

 

Outils de développement de la connaissance, outils de mesure, outils collaboratifs : les technologies numériques sont appelées à devenir des éléments clés des politiques de préservation de la biodiversité.

 

 

 

 

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