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Où en sont les cartes sans contact multiservices en France ?

Lors d’une étude menée en 2010, nous avions comparé les cartes de transports européennes aux cartes asiatiques. Le constat était sans équivoque, en Europe, nous étions loin de l’offre de services proposées par des cartes comme Octopus ou Suica. Cinq ans après, les choses n’ont pas changé.

Depuis cinq ans les cartes européennes se sont renforcées sur le périmètre transport (public ou privé) et ont surtout développé leur zone d’acceptation géographique : c’est le cas des cartes telles que Oyster (Londres), ov-chipkaart (Pays-Bas), e-Ticket (Allemagne) ou encore Korrigo ou OùRA! en France. Le paiement des transports par des cartes sans-contact est, quant à lui, plutôt porté par des cartes bancaires (c’est le cas des transports à Londres ou à Reims en France).
En revanche, en Asie, le développement des bouquets de services s’est poursuivi, avec en particulier une extension marquée dans le domaine du e-commerce. Au japon, par exemple, l’utilisation de la carte Suica a été étendue sur l’ensemble du Japon. En termes de paiement, la carte permet désormais de payer sur l’eShop de la Wii U (dernière génération de console de jeux de l’entreprise japonaise Nintendo).

Et demain en France ? Les collectivités territoriales portent le développement de ces cartes à l’image de Rennes Métropole très actif sur le sujet : une nouvelle étape a été franchie en juin 2015 avec la validation d’une norme nationale pour le développement de cartes multi-services (norme « AMG » pour « Application multi-services »), norme développé notamment dans le cadre de la carte bretonne de transport multi-services KorriGo qui depuis 2014 permet aux étudiants d’accéder à de nombreux services (faire des photocopies, de régler ses repas dans les Resto-U, etc.).

En revanche, notre conviction reste que le smartphone sera, plus que la carte, le support de la convergence entre les modèles européens et asiatiques. En effet, il s’agit du support principal sur lequel se développe aujourd’hui les services numériques qu’ils soient portés par des acteurs privés ou publics, il représente le canal de diffusion le plus efficace au vu du taux de pénétration du smartphone dans la population française (~58% à fin 2014 (1)) Les modèles de gouvernance et économiques seront alors essentiels pour permettre l’émergence d’un bouquet de services cohérent porté par une collectivité…C’est pour cela que nous pensons qu’une telle convergence ne sera en revanche pas disponible d’une manière généralisée avant 2020.

1 : © Mobile Marketing Association France - 2015

 

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